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Les grands causses

Site Templiers sur le Larzac La Couvertoirade

Par Le 05/01/2014

La Couvertoirade, dans l'Aveyron, est un magnifique village au sommet du Larzac. Il y a 800 ans, les moines-soldats de l'ordre des Templiers, protecteurs des pèlerins, avaient posé leur forteresse sur le rocher, non loin des routes qui mènent à la Méditerranée, lieu de départ vers la Terre Sainte. Ce pic rocheux, excellent poste de surveillance, était également le seul lieu, sur ce plateau particulièrement aride, à être pourvu d'une réserve d'eau naturelle. Aux voyageurs de passage, les villageois offraient le "don de l'eau".

Montpellier-le-Vieux sur le Causse Noir Sud Aveyron

Par Le 06/10/2013

Venez découvrir au cours d'une extraordinaire promenade, cet univers insolite de roches aux formes étranges. L'eau, le vent et le temps ont sculpté cette cité fantastique dans la pierre grise
Montpellier-le-Vieux est un chaos rocheux ruiniforme sur le Causse Noir, bordé au sud par les Gorges de la Dourbie, situé au nord-est de Millau, assez près du célèbre viaduc, sur la commune de La Roque-Sainte-Marguerite.
La roche est de la dolomite. Le Chaos couvre 120 ha.
L'imagination des visiteurs voit dans les roches des similitudes avec des fortifications en ruines et leur donne des noms rappelant la mythologie. Chacun veut se faire photographier sous la porte de Mycène, grande arche de pierre.
C'est dans le chaos de Montpellier-le-Vieux que Gérard Oury a tourné la fameuse scène de La Grande Vadrouille où Louis de Funès monte sur le dos de Bourvil alors qu'ils sont déguisés en soldats allemands.

Corniches du Causse Méjean

Par Le 06/10/2013

Corniches du Causse Méjean 
    
 

   Le circuit des corniches du Causse Méjean se déroule sur l'avancée du Causse au-dessus du confluent des Gorges du Tarn (à gauche) et des gorges de la Jonte (à droite). Le point de départ est le dernier lacet de la route qui monte au-dessus du village du Rozier. Le chemin, puis le sentier, grimpe au niveau des corniches, en haut des falaises, pour parcourir celles du Tarn, puis, après la traversée d'une partie du Causse Méjean, celles de la Jonte.
   Le célèbre "Vase de Sèvres", rocher emblématique de la région des Causses, au pied duquel passe le circuit des corniches du Causse Méjean(note 1) :
  A gauche : vue de la partie ouest des falaises de la Jonte : "carte postale" situant et résumant le site géographique des corniches du Causse Méjean ; à droite de l'image, le célèbre"vase", au pied duquel passe le sentier des corniches (note 1) ; dans son socle on devine un grimpeur ; au deuxième plan, le "Rocher de Capluc" (au centre de la photo) dominant,à gauche, les villages de Peyreleau (sur son éperon) et du Rozier, partiellement visible sur la rive droite de la Jonte, juste en amont du confluent de ses gorges avec celles du Tarn (dont le débouché se situe derrière le rocher de Capluc) ;
  A droite : autre vue du Vase de Sèvres.  
   A gauche et au milieu : photos anciennes, prises en 1932 et 1933, par l'archéologue aveyronnais Louis Balsan (reproduites avec l'aimable autorisation de la Société des lettres, des sciences et des arts de l'Aveyron, où est déposé le fonds Balsan). Il a arpenté la région des Grands Causses à une époque où les gorges du Tarn et de la Jont étaient peu connues :
 
    A gauche 
 photo de la première ascension du "Vase de Sèvres", le 19 janvier 1936, par un groupe de membres du CAF et du Club Cévenol de Millau : au moyen d'une fusée a été envoyée par-dessus le vase une ficelle qui a permis la mise en place d'une corde et la fixation d'une échelle de spéléologie (en lire le pittoresque récit dans le topo "La Jonte", p. 19) ;
      Au milieu, en haut : "
Vase de Chine" ;
      Au milieu, en bas : la 
"Brèche magnifique" (vue vers l'amont), d'où l'on découvre la "Roche décollée" et le" Vase de Sèvres" ;
 
  A droite 
photos actuelles des vasesle "Vase de Chine" (à gauche), et le "Vase de Sèvres" (par delà le cirque des vases) , tels qu'on les découvre brusquement quand on arrive en bas du couloir encaissé dit le "Pas du loup".
     Le rocher de Capluc, vu du sentier Jacques Brunet, au pied duquel se blottit les quelques maisons du hameau de Capluc.
  A gauche du rocher, dans l'ombre, le village de Peyreleau.

                                                                                                                               
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   Depuis le flanc gauche de la vallée de la Jonte vue, vers l'ouest, sur sa partie terminale, avec la route menant au village du Rozier (à gauche). 
    Sur le flanc droit de la vallée on voit, de gauche à droite, le rocher de Capluc, isolé, et, plus haut, sur un large socle, le rocher nommé " L'enclume" (photo ci-dessous), puis la partie ouest des falaises de la Jonte, sur le rebord desquelles se détachent les "vases de Sèvres et de Chine".
   Dans les gorges de la Jonte, rive droite (vue vers l'aval), le petit village du Truel, à mi-pente, est écrasé par la grande falaise.
   Signalisation du circuit des corniches du Causse Méjean : 
 
   A gauche, en haut  pancarte signalant le départ du sentier Jacques Brunet (balisé par des points rouge plus ou moins effacés), qui se détache, peu après le hameau de Capluc, du sentier "normal" (à droite) par un petit escalier. Son parcours n'est "très difficile" que pour des marcheurs peu expérimentés, n'ayant pas la pratique de l'escalade, même facile ;
    A gauche, en bas : pancarte signalant l'endroit où le sentier des corniches de la Jonte se détache de la piste qu'on parcourt à l'arrivée sur le Causse Méjean ; à partir de là et jusqu'au "Ravin des échos" où on retrouve le GR, les balises sont en rouge et jaune ;
   A droite :  Des balises, jaune et rouge, sont utiles dans le "labyrinthe" rocheux et boisé, où le sentier cotoie des arcs rocheux et remonte, comme ici, une tranchée.

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  Deux sites particuliers sur le parcours du sentier des corniches :
   A gauche :  le four du hameau de Capluc, au pied du Rocher du même nom, à l'architecture caussenarde en partie ruinée ;
   A droite :  la Fontaine du Teil, sur le parcours des corniches des Gorges du Tarn ; photo prise en mai : la source est moins abonbante en été où elle coule parfois goutte à goutte.

    Deux petites difficultés rocheuses dans le parcours du sentier Jacques Brunet sur la crête entre Tarn et Jonte. Il y en a d'autres plus loin quand il s'agit de descendre de la crête à l'approche de 'L'enclume" (pour se faire une idée de ce parcours de crête, voir, dans un autre site, une vidéo). 
 
   A gauche : la remontée d'une longue cheminée tortueuse (au fond, le village de Peyreleau et le Rocher de Capluc) ;
    A droite une fissure dans un mur de deux mètres de haut, pourvue de prises énomes et solides.

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    Le rocher appelé "l'Enclume", sur l'arête par laquelle le causse Méjean vient mourir dans l'angle formé par la jonction entre les gorges du Tarn et celles de la Jonte. La partie la plus impressionnante du sentier Jacques Brunet se termine à son pied :
   A gauche :  son nom n'est pas usurpé ;
   A droite : un randonneur donne l'échelle.

Vue sur les vases de Sèvres et de Chine, au loin, plantés au bord des falaises de la Jonte, prise du col "des deux canyons", aux abords duquel passe le sentier des corniches du Causse Méjean côté Tarn, et d'où descend le sentier du" ravin des échos" côté Jonte.

                                                                                                     Haut de page

    Le "Rocher de Francbouteille", qui domine le "col des deux canyons" et la corniche sur le versant des gorges du Tarn.
  Vue, vers l'amont, sur les gorges du Tarn
  Au deuxième plan, sur la rive gauche (à droite), la lame rocheuse inclinée au pied de laquelle se situe l'ermitage de St-Pons
  Plus loin, le gros rocher appelé "Cinglegros".
   Vue panoramique (cliquer sur l'image pour l'agrandir) des falaises de la Jonte, prise du bord du Causse noir, en face, au sud. Les incrustations indiquent les noms des rochers les plus remarquables de ces falaises, dont certains baptisés par les grimpeurs.
   Le sentier des corniches du Causse Méjean, aprés avoir traversé le causse en forêt entre le versant du Tarn et celui de la Jonte, suit le bord des falaises, puis, aprés être passé derrière le pied des Vases de Sèvres et de Chine, descend en lacets dans le "Ravin des échos" pour, en passant au pied du rocher "Le Révérend", revenir à Capluc et au Rozier.

   Vue, vers l'amont, sur les gorges de la Jonte, depuis le belvédère équipé d'une rambarde métallique, dit "Balcon du vertige".   
   Le monolithe décollé de la falaise s'appelle "la Licorne". Les grimpeurs y trouvent des voies, classiques et relativement faciles (avec quand même des passages de 5b), de 80 m. de haut. En haut une tyrolienne (non visible sur la photo) permet de rejoindre le sentier des corniches.
   De ce belvédère on est aux premières loges pour admirer de prés le vol majestueux des vautours fauves.

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   Vue, vers l'aval, sur la grande falaise colorée de la rive droite des gorges de la Jonte.
   En bas, le haut du rocher accolé à sa base, appelé par les grimpeurs "le Bitard".
 
   Au loin, le village de Peyreleau, sur son éperon, domine la sortie des gorges, au pied du Causse noir.
    Le site le plus spectaculaire du parcours du sentier des corniches du Causse Méjean, celui des "vases" :
    A gauche :  voilà le spectacle célèbre qu'on découvre brusquement à la sortie d'un couloir rocheux abrupt et étroit, dit le "Pas du loup", par lequel on redescend sur la corniche aprés une courte incursion sur les abords du plateau : 
à gauche, la base du "Vase de Chine", plus loin à droite, le "Vase de Sèvres" (note 2) ;
     A  droite :  de la base du vase de Sèvres, vue sur le "Vase de Chine" et sur le haut de la "Roche décollée" (voir ci-dessous).
 Au loin, un de gros rochers du versant sud des gorges de la Jonte, le "Rocher Fabié".
  La "Roche décollée" :
   A gauche : un grimpeur, à gauche de l'image, dans l'une des voies les plus classiques et les plus belles, à l'aplomb du vase de Sèvres ; au milieu, vue, par-delà le "Cirque des vases", sur le "Vase de Chine" (posé sur le pilier central)et, à droite, sur l'impressionnante "Roche décollée" ; 
   A droite : autre vue de la "Roche décollée", et du "Vase de Sèvres", prise des rives de la Jonte.
 Une cordée dans une autre voie spectaculaire : l'arête ouest de la "Roche décollée" (110 m. de haut, cotée 5c-6a).
    A gauche : au relais, les grimpeurs sont environnés par des vautours.

  Grimpeurs dans une des voies qui aboutissent au pied du vase de Sèvres 
                                                                



  
1. "Décor de rêve, l'un des plus beaux sûrement de France" a affirmé Louis Balsan, l'archéologue aveyronnais, dans une allocution où il évoque une rencontre avec le célèbre spéléologue et explorateur, Edouard-Alfred Martel, auteur du guide "Les Causses majeurs", alors qu'avec Albert Carrière (instituteur à Peyreleau, chercheur en archéologie et histoire locale, et par ailleurs grand-oncle de l'auteur du présent site web, Pierre Carrière) ils arpentaient les corniches du Causse Méjean un soir d'été des années 1920 ou 1930 : "oubliant complètement le temps, dit-il, assis au pied du vase de Sèvres, nous passâmes de longues heures à bavarder".

  2.
 "Monolithes oxfordiens sur socle bathonien" 
dit le Guide Géologique Régional  Causses Cévennes Aubrac (par J. Rouire et C. Rousset, éditions Masson, 1973, p. 89) au sujet des vases, l'Oxfordien et la Bathonien étant des étages du Jurassique (2e période, de -200 à -145 Millions d'années [Ma], de l'ère secondaire [-250 à -65 Ma], aprés le Trias et avant le Crétacé). 
     A noter par ailleurs que les auteurs de ce guide écrivent : "ce serait une grave lacune de ne pas engager instamment le géologue, par définition contemplateur de la Nature, à s'accorder la joie de parcourir ces sentiers uniques au monde".
 
   
   Le calcaire dolomitique de la partie inférieure de l'Oxfordien se distingue des dolomies massives sus- et surtout sous-jacentes (la grande falaise du "socle") par son litage en petits bancs 
(bien visible dans le pied du vase de Sèvres) qui le rend plus fragile. D'ou (schéma ci-contre), d'une part sa morphologie en retrait, qui explique la forme "évasée" des monolithes, et d'autre part l'existence du replat, en corniche au-dessus des falaises bathoniennes, sur laquelle a été facilement établi le sentier. De plus elle contient une intercalation marneuse imperméable qui explique l'existence de la Fontaine du Teil, résurgence sur le versant du Tarn des eaux infiltrées à la surface du causse.

 

 
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